Revient souvent cette question : qu'est-ce qui défini un auteur ?
Revient souvent cette réponse : celui qui écrit !
De mon côté, je coche cette case mais je n'en coche pas une : finir un roman. Oui, ma grande tare, mon grand désarrois, ma rage, mon désespoir. Non, je ne réussis jamais à finir de tome. Et quand je parle de romans, j'entends par là des projets dits "longs".
Parce qu'en réalité, des histoires, il y en a des terminées :
Mais jamais mes GROS projets. Pourquoi ? Comment ?
Plusieurs éléments de réponses :
Mais je pense qu'au fond, la véritable "excuse", c'est que je vois mes failles et que je n'aime pas voir mes failles. J'aime que ça soit "abouti", qu'il n'y ait rien qui m'échappe. Du moment où je n'arrive pas à trouver de raison à quelque chose, je vais bloquer.
L'autre, c'est que l'univers est vaste, dense, parfois compliqué et comble de la joie, le roman principal "Esoteriam" est un Univers Alternatif basé sur la seconde guerre mondiale. Malgré tout, j'ai fait face à beaucoup de craintes par rapport à ce sujet (comment le traiter ? comment l'aborder ? la situation n'est-elle pas trop dure pour être fictionnée ? ...).
Ceci dit, une partie du problème (notamment avec Hitler) a été solutionnée dans une nouvelle nommé "La Mère Pelzebock" : https://www.leconteur.fr/histoires/1619-la_mere_pelzebock.html (Je lierai cette nouvelle au billet)
Tout ceci pour dire : m'sieur, m'dame, c'est grave de pas finir ?
Et non mon petit ! Rien n'est grave dans la vie. Rien ne sert de se précipiter. Bien sûr, on compte sur toi pour avancer et ne pas lambiner. Tant que tu le fais avec du coeur, c'est le plus important. N'est-il pas ? N'est-il pas !
Donc oui, un jour, ça sera fini. Et je n'ai pas honte d'être de ceux qui n'ont jamais vraiment fini pour l'instant !