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Article publié mercredi 12 octobre 2016 @ 18h01
... bidon ? surfaite ? hypocrite ?
Oh, ne vous affolez pas ! Je parle simplement pour mon propre cas. Je suis souvent à dire que j'ai manqué de temps pour écrire. Ce n'est pas faux, en soi : à passer mes journées de 7h à 18h au travail, je ne bénéficie pas d'un créneau sympathique pour lancer la machine de l'écriture. Car malheureusement, je suis quelqu'un de lent, un peu escargot sur les bords quand il s'agit de se mettre à écrire....
Alors pourquoi cette excuse est-elle une fausse excuse dans mon cas ?
Car, à bien y regarder, trouver du temps, j'y arrive : regarder une série, regarder un film, lire, sortir, etc... Toutes ces petites actions du quotidiens qui permettent de se couper du monde professionnel et des tracas autres. Mais voilà, dans ces petites choses, je pourrai y rajouter "écrire". Osons le dire : écrire doit être et doit rester un plaisir (à mon sens).
Un plaisir que j'ai du mal à apprécier si je me force à le faire, déjà. Si bousculer un chouilla la muse ne lui ferait pas de mal, se forcer à contrecœur n'est pas plus productif pour autant. Et ce n'est pas le manque de temps qui me fait dire ça, mais surtout le manque de...
D'imagination ? Non, elle est bien là. Inspiration ? Présente aussi.
Concentration ! le voilà, le petit mot en "ion" qui se cache derrière le "manque de temps" qui me caractérise. Ce manque de concentration...
Et oui, après des journées à convoquer les collégiens, régler leur soucis, leur tracas, à être devant l'ordinateur, à gérer les parents impossibles, difficile d'arriver à avoir la cervelle opérationnelle. Mais ce n'est pas tout, se cumule à ça la nécessité de travailler sur les trois spectacles de théâtre, dont un est une véritable comédie musicale pompeuse d'énergie, porteuse de stress... Et bien entendu, la gestion d'un certain site communautaire qui a la tendance à parasiter les envies d'écrire...
Que faire alors ?
- Je pense, déjà, qu'il s'agit d'un état d'esprit.
La possibilité d'écrire, je l'ai !
- Le défaut des communautés d'écriture, c'est qu'il y a cette tendance naturelle qui se créé : "sois productif, fonce"
Mais voilà, à voir les autres faire sans pouvoir réussir à son tour, c'est parfois compliqué. Donc deuxième idée à accepter :
ne pas culpabiliser de ne pas écrire tous les jours A trop de regarder l'herbe du voisin, on en oublie que la nôtre est tout aussi verte (et ce n'est pas comme ça que pousseront les tomates)
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Garder le contact avec son univers. Ne pas écrire ne signifie pas ne pas être inspiré/motivé/réfléchi/etc... Songer à son récit permet déjà d'avoir un pied dedans et de ne pas se déconnecter de cette réalité imaginaire. Car oui, si ne pas écrire n'est pas un drame... ne pas écrire et se déconnecter complètement de son univers est tout autre chose.
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Préférer la lecture à une série... C'est parfois difficile mais ça permet de se calmer l'esprit et de garder contact avec les mots. Et pourquoi pas, en prime, découvrir les œuvres de l'Allée puisque les ePub sont désormais des choses toutes belles et lisibles !
- Enfin,
passer moins de temps à fouiner les réseaux sociaux et plus de temps à regarder sa page blanche : pas que j'y passe mon temps, loin de là, mais on remarquera que quand l'ordinateur est allumé, c'est plus facile de zieuter ces choses que d'allumer son logiciel d'écriture. Et puis les quelques publications du jour n'aideront pas à poser des mots sur la page word, alors autant se sevrer rapidement.
- Pour terminer, même
s'il s'agit d'écrire 50 mots, ne pas hésiter à le faire si l'inspiration est là. c'est toujours ça de pris, ça permet de garder le pied à l'étrier. Peu importe les résultats quotidiens des camarades, tes avancées ne se trouvent pas de leur côté !